Pierre Bonnard (1867-1947)

Pierre Bonnard
Claude Terrasse au piano
Huile sur toile, 45 cm x 47.5
Collection privée

claude-terrasse-at-the-piano-45-47-5-cm

 

Claude Terrasse fait la connaissance du peintre Pierre Bonnard lors de son service militaire, une rencontre qui bouleverse le cours de sa vie puisqu’il épousera la sœur du peintre, Andrée, elle-même excellente musicienne. Initialement cornettiste, puis organiste (titulaire de l’église de La Trinité à Paris), mais aussi professeur de piano, il est avant tout considéré comme le digne héritier d’Offenbach en matière d’opérette. Parmi ses chef-d’œuvres :  La petite femme de Loth, Les travaux d’Hercule, La fiancée du scaphandrier, La botte secrète…

 

 

Gerrit Dou (1613-1675)

Woman at the clavichord
Gerrit Dou
1665
Huile sur panneau de bois, 37.7cm x 29.8cm
The Trustees of Dulwich Picture Gallery, London

 

dou_ac Woman at the Clavichord

Dou était apprenti chez Rembrandt pendant trois ans. Pendant les années 1640, il acquiert une réputation de portraitiste incontournable, réputé pour sa technique minutieuse et l’habileté à rendre l’apparence des objets de toutes sortes.

Johannes Vermeer (1632-1675)

Dame debout au virginal
Johannes Vermeer
1670-1972
Huile sur toile, 51.7cm x 45.2cm
National Gallery, Londres

Jan_Vermeer_van_Delft_-_Lady_Standing_at_a_Virginal_-_National_Gallery,_London

 

Vers 1460, Paulirinus de Prague est le premier à citer le virginal : « virginale dictum quod uti virgo dulcorat mitibus et suavissimis vocibus » « On l’appelle virginal car, tout comme une vierge, il charme par des sons doux et très suaves ». L’iconographie de cette époque et du siècle suivant montre, la plupart du temps, des femmes et des jeunes filles au clavier. La sonorité du virginal est proche de celle du clavecin, sa forme est rectangulaire ou polygonale, les cordes y sont parallèles au clavier.

Louise-Elisabeth Vigée Le Brun (1755-1842)

Louise-Elisabeth Vigée Le Brun
Portrait de Giovanni Paisiello
1791
Huile sur toile, 130.8cm x 98.3 cm
Musée national des Château de Versailles et de Trianon, Versailles

vigee lebrun paisiello

Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, Elisabeth Vigée Lebrun fut contrainte à l’émigration. Durant l’hiver 1790, elle peint à Naples le portrait du compositeur Giovanni Paisiello à son clavicorde. La partition visible est celle de Nina, o sia la pazza per amore. Envoyée de Rome au Salon de peinture et de sculpture en 1791 (anciennement Salon de l’Académie royale des beaux-arts) , l’œuvre est louée par la critique et ce malgré le fait que Vigée-Lebrun vient d’émigrer sans renier ses convictions royalistes.
Paisello est alors âgé de 49 ans, et a composé de multiples opéras avant d’être nommé Maître de la Chapelle Royale par Ferdinand IV, roi des Deux Siciles. En 1801, il est embauché par Napoléon Bonaparte et compose plusieurs œuvres à sa demande, dont une messe jouée lors de son sacre.

https://youtu.be/_J0auDjUQIU?list=RD_J0auDjUQIU

http://collections.chateauversailles.fr/#f15d68c3-d406-407a-be7a-0f8bad7ceaf2

 

Louis-Léopold Boilly (1761-1845)

Prélude de Nina
Louis-Leopold Boilly
1786
Huile sur toile, 40cm x 33cm
Musée Pouchkine, Moscou

Boilly-Prelude

Le Prelude de Nina fait référence à la comédie en un acte, en prose mêlée d’ariettes, écrite par Benoît-Joseph Marsollier, et mise en musique par Nicolas Dalayrac,  créée à l’Opéra comique le 15 mai 1786.